L'Inde
suit le modèle de la transition démographique qui commence
vers
1920 avec la baisse de la mortalité, qui s’accélère entre 1950
et 1975. La 1re phase s’achève dans les années 1970, où l’apogée
de
la
croissance est atteint avec + 2,3 % par an, ce qui représente 12,6
millions de personnes par an au début et 15,6 à la fin de la
décennie. La
2e
phase s’amorce dans les années 1980, avecun taux de croissance qui
passe de 2,3 à 1,6 ; l’écart entre natalité et mortalité
restant assez
constant,
car la mortalité continue à diminuer au même rythme que la
natalité (doc. 1). Il faut souligner qu’un taux de 1,4 % en 2013,
rapporté
à
1 280 millions d’habitants, représente un effectif supplémentaire
de 18 millions de personnes, supérieur à ce qui était atteint lors
de l’apogée de la fin des années 1970. Au total, entre le début
de la transition en 1920 et 2013, la population de l’Inde a été
multipliée par 4,7, passant de 250 à 1 280 millions d’habitants.
Elle
devrait être multipliée par 7 si on se réfère aux projections
moyennes de croissance, qui affectent à l’Inde 1 700 millions
d’habitants en
2050
, alors que la Chine ne devrait en avoir que 1 440 millions à la
même date.
L
’Inde est aujourd’hui mise en avant, présentée comme
une
puissance émergente, mais un développement
à
la Chinoise n’est guère possible dans ce pays compte tenu de sa
démographie
mal
maîtrisée.
La
baisse de la fécondité ne devient vraiment
significative
que dans les années 1970, période
dans
laquelle on peut considérer que l’Inde est
entrée
dans la 2e phase de la transition démographique.
Une
politique de planning familial
avait
pourtant été instaurée à partir de 1952
suite
aux recommandations du premier plan
quinquennal
1951-1956. Cette politique a été
un
échec, se contentant de mettre des contraceptifs
à
disposition du public et d’ouvrir quelques
centres
de planning familial dans les villes.
La
politique de planning familial a été
renforcée
au cours du 3e plan quinquennal
1961-1966
mais on s’est rendu compte très vite
que
l’objectif d’une natalité de 25 % en 1973
était
totalement irréaliste (elle sera de 35 % en
réalité),
ce qui a conduit à durcir les mesures
en
1974 avec la mise en place de campagnes
de
vasectomie qui toucheront plus de 10 millions
d’hommes.
Certains États indiens adopteront
même
des dispositions pénalisant les familles
de
plus de 3 enfants, voire de plus de 2
dans
quelques cas. Cette politique, taxée ensuite
de
« volontarisme aveugle », sera un des
éléments
importants de l’échec électoral du
parti
du Congrès et d’Indira Gandhi aux élections
de
1977. Elle a certes eu un effet ponctuel,
mais
l’objectif fixé en 1974 d’une natalité
à
25 % en 1984 ne sera atteint qu’en 2001 (le
niveau
en 1984 était de 34 %). Depuis trente
ans,
la politique de réduction des naissances est
incitative
.
En fait, la fécondité indienne
baisse
parallèlement à la formation d’une classe
urbaine
dans le pays et les niveaux les plus
élevés
s’observent dans les campagnes les plus
pauvres
du Bihar et de l’Uttar Pradesh où plus
de
5 enfants par femme sont encore enregistrés.
Maîtriser
la démographie est donc un
enjeu
majeur pour le pays, d’autant plus que
l’Inde
est le pays qui compte le plus de pauvres
dans
le monde . Les consommations de
l’Inde
en aliments, eau et énergie vont augmenter
du
fait de la croissance démographique
(+
48 % d’habitants entre 2010 et 2050), mais
aussi
parce que chaque Indien consommera
plus.
Le développement et l’urbanisation entraînent
une
diversification des usages et une
croissance
des besoins , l’alimentation et à l’énergie).
Il
faudra 1,8 fois plus de céréales, alors que leur part dans
l’alimentation
va reculer de 8 points et 1,7 fois
plus
d’eau, les besoins non agricoles passant de
11
% à 30 % de la consommation. Les évolutions
seront
encore plus marquées pour
l’énergie,
puisque les besoins feront plus que
doubler
pour une population qui aura augmenté
de
moins de 50 % (doc. 6)
Aussi,
l'Inde doit faire face à trois défis :
Les défis du nombre : des densités fortes, multipliées par plus de 3 entre 1950 et 2010, la pauvreté, la difficile
maîtrise de la démographie,
Qinhuangdao n’est pas l’un des sites touristiques les plus connus et les plus courus de Chine.
Certes, il y a bien, au nord de cette préfecture de trois millions
d’habitants, située à 300 kilomètres de Pékin, cette portion de la
Grande Muraille qui s’enfonce dans la mer. Mais le panorama général
n’est pas des plus riants : une zone industrielle, un port de commerce
et une Bourse au charbon…
Toutefois, depuis cette année, il existe une autre attraction : le club de football Hebei China Fortune FC, qui joue dans le stade construit pour accueillir certains des matchs des Jeux olympiques (JO) en 2008, et qui est devenu l’un des plus ambitieux du pays. Certaines de ses stars sont même venues d’Europe, comme Ezequiel Lavezzi.
L’ancien joueur du Paris-Saint-Germain
a signé en février un contrat en or : 20 millions d’euros par an, plus
60 000 euros de bonus par match gagné. Il fait de l’attaquant international argentin l’un des joueurs les mieux payés du monde.
Mais la discrétion reste de mise. Quand nous le croisons après un
match, à la mi-juin, il n’est pas bavard et file dans un monospace aux
vitres fumées avec sa jeune interprète.
Tout comme le Hebei Fortune, entraîné par le Chilien Manuel
Pellegrini, ancien coach de Manchester City, les clubs chinois sont
désormais prêts à tout pour s’offrir des stars. Lors du mercato d’hiver,
selon le cabinet Deloitte, le championnat local a battu tous les
records, avec presque 400 millions d’euros en transferts, plus que tous les autres, y compris la très riche Premier League anglaise.
Priorité nationale
Pourquoi une telle débauche d’argent dans le football chinois ? Ce sport n’est pas le plus populaire du pays, où l’on pratique plus volontiers le tennis de table, le badminton ou le basket. Mais il compte un supporteur de marque en la personne du secrétaire général du Parti communiste
chinois (PCC) et président de la République populaire, Xi Jinping.
Celui-ci a réservé au foot une place de choix dans son « Rêve chinois »,
un slogan qu’il ne cesse de mettre en avant.
Fan
depuis l’enfance, Xi Jinping jouait dans l’équipe de son école, à
Pékin. En juillet 2008, alors vice-président et chargé de la préparation
des JO, il visite le stade de Qinhuangdao, qui accueillera, un mois
plus tard, des matchs de l’épreuve de football masculin.
En tenue de ville, il n’hésite pas à effectuer
quelques tirs sur la pelouse. Les images font le tour du monde – tout
comme le selfie pris en octobre 2015 par le joueur de Manchester City,
l’international argentin Sergio Agüero, en compagnie du même Xi Jinping,
et du premier ministre britannique de l’époque, David Cameron.
Le
27 novembre 2014, le foot, jusque-là peu pratiqué, est devenu
obligatoire pour tous les enfants chinois, entrant dans la liste des
sports enseignés à l’école
Depuis son arrivée au pouvoir, fin 2012, M. Xi a fait de la promotion du football une priorité nationale. Car ce sport est susceptible à la fois de mobiliser le pays – une occasion de fairevibrer la corde nationaliste – et de générer des ressources économiques.
La Chine veut devenir une « grande nation du sport » et créer, d’ici à dix ans, une industrie
représentant 5 000 milliards de yuans (666 milliards d’euros), contre
400 milliards de yuans aujourd’hui (53 milliards d’euros).
En mars 2015, le Conseil des affaires d’Etat (le gouvernement) a publié son « programme général de développement et de réforme du football chinois ». Des objectifs à court, moyen et long termes ont été définis. Il s’agit d’abord de restaurer l’honneur perdu du football, qui après avoir connu un âge d’or dans les années 1990 avait sombré, emporté par la corruption, l’argent facile et les paris truqués.
Pour cela, Pékin veut mettre en place un environnement
plus professionnel autant au niveau de la fédération que des clubs, en
s’inspirant des exemples étrangers. Ensuite, le pouvoir entend développer la pratique du ballon rond chez les jeunes, placer l’équipe nationale masculine au premier rang en Asie – elle est actuellement 78e au classement mondial FIFA – et faire en sorte que « l’équipe féminine revienne dans les premières places mondiales » – elle est aujourd’hui au treizième rang.
L’ambition ultime est d’arriver au même résultat avec les hommes et de se porter candidat pour l’organisation de la Coupe du monde – l’équipe nationale n’y a participé qu’une seule fois, en 2002, sans guère briller. Les autorités veulent aussi multiplier par dix le nombre d’écoles de type « sport études », spécialisées dans le foot, pour atteindre 50 000 établissements.
Candidature pour le Mondial 2030
En 2011, Xi Jinping a émis trois vœux : voir la Chine se qualifier pour la Coupe du monde, puis l’organiser et, si possible, la gagner. Or, quand le puissant Xi Jinping veut, la Chine peut. Quitte à passer
par les « travaux forcés » : le 27 novembre 2014, le foot, jusque-là
peu pratiqué, est devenu obligatoire pour tous les enfants chinois,
entrant dans la liste des sports enseignés à l’école.
Depuis, plus question de prendre la discipline à la légère, comme ce fut le cas un certain temps. « Avant,
dans les compétitions scolaires de football, il y avait des “matchs
téléphonés” : les professeurs s’appelaient, et convenaient du score au
téléphone pour épargner à leurs élèves un match », se souvient le chargé de communication de la ligue de football scolaire de Shanghaï, Li Li.
Pourquoi truquer
des matchs sans aucun enjeu financier ? Parce que la compétition entre
les élèves est telle que beaucoup d’établissements avaient pris
l’habitude d’utiliser les heures d’éducation physique pour faire réviser les élèves… et ce, dès l’école primaire. « Mais ce n’est plus le cas, affirme-t-il. Aujourd’hui,
le foot est pris plus au sérieux : on a lancé la ligue scolaire
en 2012. On avait 2 000 élèves qui participaient à l’époque.
Aujourd’hui, on a 300 établissements et 15 000 élèves ! »
La candidature pour la Coupe du monde 2030 est déjà presque officielle. « Tous les fans de football chinois ont un rêve : organiser la Coupe du monde en Chine »,
a déclaré fin septembre Zhang Jian, le vice-président de la Fédération
chinoise de football. Si le pays est prêt à patienter jusqu’à 2030,
c’est parce que la place est prise jusque-là : après le Qatar en 2022, la Coupe du monde devrait être attribuée à un pays situé hors d’Asie, selon le système de rotation en vigueur à la FIFA.
Le
club de Qinhuangdao, Hebei China Fortune FC, a déjà bénéficié des
retombées du « rêve » du président. Fondé en 2010, il évoluait entre la
troisième et la deuxième division quand le groupe immobilier China Fortune Land Development s’est rapproché. En janvier 2015, le promoteur le rachète.
Il n’existe pas de fair-play financier en Chine, il peut donc investir sans compter pour renouveler ses effectifs. Dès la première saison, son équipe finit deuxième de la Ligue 2, et est donc promue en Super League. En février, le club se montre encore plus ambitieux en faisant exploser les records des transferts : il fait signer successivement Stéphane M’Bia (passé par l’Olympique de Marseille et le FC Séville), Gervinho (Arsenal, AS Roma), Gaël Kakuta (ex-espoir français, acheté par Chelsea à 16 ans), sans oublier, donc, Ezequiel Lavezzi.
Le
record est pourtant rapidement battu. Une première fois par le Jiangsu
Suning. En février, le club du vendeur d’électroménager Suning (le même
qui vient d’acquérir l’Inter Milan) a acheté le milieu brésilien Alex
Teixeira, 26 ans, pour 50 millions d’euros au club ukrainien Chakhtar
Donetsk. Puis, cet été, par le Shanghaï SIPG, qui a déboursé 55 millions
d’euros – troisième plus gros transfert du mercato estival dans le monde – pour arracher l’attaquant brésilien Hulk au Zénith Saint-Pétersbourg.
Les faveur du prince
Certes, voir des grands noms du football en Chine n’est pas une nouveauté. En 2012, déjà, Shanghai Shenhua pouvait se targuer
de faire jouer Nicolas Anelka et Didier Drogba. Mais la Chine faisait
alors figure de « maison de retraite », où les joueurs allaient finir
leur carrière contre un gros chèque. Aujourd’hui, les stars achetées
par les clubs chinois sont au pic de leur carrière : Gervinho a 29 ans,
Teixeira 26 ans.
A Qinhuangdao, les supporteurs sont globalement ravis. Le jour de notre visite, leur équipe affronte Yanbian Funde, une formation du Jilin, province du Nord-Est qui borde la Corée du Nord. Sur le terrain, le Hebei Fortune domine. « Avant, on était une petite équipe comme Yanbian », juge en connaisseur un supporteur. D’autres sont plus sceptiques : « Lavezzi a grossi depuis qu’il est arrivé », grince un étudiant.
L’excitation
des premières journées est en effet retombée. Lavezzi s’est blessé avec
sa sélection nationale et reste sur le banc. Et le Hebei Fortune pointe
désormais à la sixième place, loin derrière l’indétrônable club de
Canton, le Guangzhou Evergrande Taobao FC, baptisé du nom de ses deux
propriétaires, un promoteur immobilier – encore un – et le leader
chinois du commerce en ligne Alibaba.
Quel est l’intérêt de telles
acquisitions pour ces investisseurs ? Selon certains experts, il
s’agit de s’attirer les faveurs du prince. « C’est avant tout politique, estime ainsi Christopher Atkins, chroniqueur sur le foot chinois, devenu agent de joueur en Chine. Avec
ce qu’ils investissent aujourd’hui, les clubs ne sont pas près de faire
des profits. Ce qu’ils gagnent, ce sont des avantages pour leurs
affaires, au mieux des déductions fiscales… » Dans une économie encore largement étatique, les faveurs du pouvoir peuvent avoir des retombées très concrètes.
Certains groupes ont même investi à l’étranger. En France, le FC Sochaux et l’AJ Auxerre,
deux clubs de Ligue 2, sont sous contrôle chinois. Le fonds
d’investissement chinois IDG Capital Partners a aussi pris 20 % du
capital d’une des principales formations de l’élite, l’Olympique
lyonnais (OL), pour un montant de 100 millions d’euros. Une coentreprise
a été créée pour exporter en Chine le savoir-faire de l’OL en matière de formation, en particulier pour monter des écoles de foot.
C’était d’ailleurs un sujet à l’ordre du jour de la troisième
session du « dialogue franco-chinois de haut niveau sur les échanges
humains » en juin à Paris, explique Maurice Gourdault-Montagne,
ambassadeur de France en Chine : « La France a été retenue avec
d’autres pays pour la formation. En octobre 2015, 240 professeurs
d’éducation physique chinois sont venus en Midi-Pyrénées pour être formés aux techniques d’entraînement. »
Avec ses allures de Disneyland, ses 50 terrains, sa piscine et son cinéma, l’école de foot du Guangzhou Evergrande Taobao FC a coûté 185 millions de dollars : un vrai campus qui accueille 2 800 élèves
Pour les autorités chinoises, favoriser
le développement du sport a une logique économique. Après des années de
croissance accélérée reposant sur les exportations et la main-d’œuvre
à bas coût, l’économie chinoise vit une transition.
Prouver son implication
Pékin voudrait voir la consommation
intérieure et les services devenir de nouveaux moteurs de la
croissance. Ainsi, l’homme le plus riche de Chine, Wang Jianlin, se
tourne désormais vers le cinéma, les parcs à thème et le sport après
avoir réalisé sa fortune dans l’immobilier.
En janvier 2015, il a
acquis 20 % de l’Atlético Madrid et, depuis, n’a cessé d’investir dans
le foot en Chine : il est un des sponsors de la Super League chinoise.
Mais le magnat a mis en garde : « [Le foot] ça peut vous donner de l’influence, mais vous ne gagnerez pas d’argent. Tous les ans, vous brûlez du cash, c’est certain ! Cela attire les regards, cela suscite l’intérêt, mais c’est dur de gagner de l’argent », a-t-il expliqué.
Attirer
le regard, c’est ce qu’a réussi l’école de foot du leader du
championnat, le Guangzhou Evergrande Taobao FC. Avec ses allures de
Disneyland, ses cinquante terrains, sa piscine et son cinéma, elle a
coûté 185 millions de dollars : un vrai campus qui accueille 2 800
élèves.
Pour les entraîner, vingt-quatre experts espagnols ont été envoyés par le Real Madrid. « L’école est très impressionnante, explique Christopher Atkins. Avec
ça, ils sont sûrs de faire la une des journaux. Que l’école produise ou
non des talents, ce n’est pas très important à ce stade. » L’important est de prouver son implication dans le rêve footballistique national.
Lors des JO 2008, la Chine a montré qu’elle savait fabriquer
des athlètes. Mais, ces dernières années, ses « usines à champions »
sur le modèle communiste ont été critiquées pour leurs pratiques
inhumaines. De moins en moins de parents sont prêts à y envoyer leurs enfants.
Mais le risque n’est-il pas que l’industrie du sport et les clubs de football utilisent ces pratiques pour faire émerger une nouvelle génération de joueurs ? Pour l’instant, une chose est sûre : l’académie du foot de Canton n’a aucune peine à recruter,
même si, à part quelques talents qui reçoivent des bourses, la plupart
des parents paient 60 000 yuans (8 000 euros) par an pour y inscrire leurs enfants.
la couverture comprend l’intitulé du sujet, vos noms ainsi que votre classe ;
séparez nettement les éléments principaux (introduction, développement, conclusion, bibliographie, annexes, lexique, remerciements…) et les parties du développement (saut de page) ;
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le sommaire, comportant les titres des différentes parties et sous-parties de votre travail, avec leurs numéros de page (pensez à créer un sommaire automatisé, qui récupérera les numéros de page) ;
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la conclusion, comprenant notamment la réponse à la problématique ;
un éventuel lexique
les annexes (prévoyez un mini-sommaire)
d’éventuels remerciements à adresser aux personnes extérieures sollicitées
la bibliographie. Celle-ci comprend :
les références précises des sources utilisées [1], en respectant les bases de la typographie française :
Marcel Sainclou, « La crise du marché du nougat thaïlandais",Le Monde, 3 octobre 2009 ;
Arsène Luepain,Comment cuisiner les champignons hallucinogènes, éd. de l’Ammanite, coll. « La Cuisine facile », 2001
les références des sites consultés : indiquez leur nom, éventuellement leur auteur, quelques éléments explicatifs, une page en particulier (correspondant à un article ou autre), leur adresse :
La réalisatrice Chantal Lasbats a enquêté aux Etats-Unis sur le commerce des armes, notamment celles vendues aux enfants.
Le second amendement de la Constitution des Etats-Unis garantit à tout citoyen américain le droit d’assurer sa propre défense en portant librement une arme. On recensait 322 millions d’Américains en 2015, pour 310 millions d’armes en circulation. Chaque jour, neuf enfants meurent sous les balles
Ils sont de plus en plus jeunes et de plus en plus nombreux à posséder des armes, les recevant notamment pour Noël ou en cadeau d’anniversaire. Une situation inquiétante, en raison, entre autres, de la multiplication des tueries sur les campus universitaires et dans les écoles. Chaque jour, neuf enfants meurent sous les balles aux Etats-Unis.
C'est pourquoi des associations se mobilisent et demandent un meilleur contrôle des acheteurs. En vain. En 2013, l’ambitieuse réforme de Barack Obama sur le contrôle des armes a été censurée par un Congrès acquis à la puissante NRA. Le lobby des armes conserve la main sur les votes du Congrès, et le second amendement reste intouchable.